Le Sahara est certainement le dernier endroit sur Terre où on penserait faire pousser des plantes et des légumes. Pourtant, c’est bel et bien l’objectif d’une société norvégienne qui  veut rendre plus vert l’une des régions les plus désertiques au monde. 

Transformer les zones hostiles en fermes agricoles

 

Le gouvernement tunisien soutient pleinement cette initiative qui s’inscrit directement dans sa volonté de diminuer les effets du réchauffement climatique dans le pays, en particulier la sécheresse.

 

Alors que le SFP s’agrandit chaque jour un peu plus, Heribert Hirt, professeur à la King Abdullah University of Science and Technology, située Arabie Saoudite, indique que le projet doit faire face aux mêmes difficultés que l’on pourrait rencontrer si l’on souhaitait faire pousser des plantes sur Mars :

 

« Parmi les problèmes les plus importants auxquels doivent faire face l’Afrique du Nord et les pays arabes, on retrouve la poussière et les tempêtes de sable qui viennent recouvrir généralement les panneaux solaires et pénétrer dans l’ensemble des machines exposées. » explique-t-il.

 

Malgré cela, il pense que le projet va permettre aux experts de travailler sur la façon de transformer des zones hostiles en véritables fermes, ce qui reste aujourd’hui l’une des ambitions majeures des Nations Unies.

 

Le SFP espère un jour ouvrir une installation sur 4 000 hectares qui pourra employer 6000 personnes et produire 170 000 tonnes de nourriture par an. « Le Sahara Forest Project permet la pousse des plantes mais c’est aussi un vaste terrain d’opportunités pour les populations. Il peut être mis en place avec succès dans n’importe quelle zone désertique du monde.  » peut-on lire sur le site du projet.

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