Selon les experts en environnement, l’objectif de la cité canadienne de devenir la ville la plus verte d’Amérique du Nord est « ambitieux mais réalisable ».

Depuis quelques années, la ville de Vancouver multiplie les plans d’actions pour s’inscrire dans une dynamique de développement durable en phase avec les enjeux environnementaux actuels et futurs.

 

Aujourd’hui, ces stratégies « vertes » ont pour mission de faire muter Vancouver  en une ville « 100 % énergies renouvelables » à l’horizon 2050. Cet objectif va nécessiter de revoir l’ensemble du réseau électrique de la ville et de retirer de la circulation tous les véhicules roulant aux énergies fossiles.

 

« Je ne pense pas qu’il s’agisse ici d’une situation où l’on se dit : « Bien, nous sommes en train de viser les étoiles et si nous parvenons à nous en approcher, nous aurons déjà fait quelques progrès. » déclare Malcom Shield, en charge de la politique environnementale  de Vancouver, avant d’ajouter : « Nous avons un objectif réaliste et nous avançons dans cette optique. »

 

Développer la mobilité durable

 

Il admet cependant que retirer les véhicules à essence de la circulation est « un défi » mais il rappelle que la ville a été en mesure, ces dernières années, de développer la mobilité durable en portant à 50 % la part des trajets réalisés à pied, à vélo ou par covoiturage. En 2001, seuls 34 % de l’ensemble des trajets de la population de Vancouver étaient alors réalisées en ayant recours à ces méthodes. Entre temps, la municipalité a largement fait la promotion des véhicules hybrides et électriques auprès du grand public et en favorise chaque jour d’avantage l’émergence.

 

« Une des raisons qui encourage les gens à s’installer à Vancouver et la qualité de vie qui y règne. C’est l’essence même de nos deux programmes d’actions en cours : « Greenest City 2020 » et « Action Plan and Renewable City Strategy. » explique Amanda Pitre-Hayes, Directrice du développement durable de Vancouver.

 

La ville doit désormais engager de sérieux travaux pour que ces bâtiments, commerciaux et résidentiels, deviennent à termes des bâtiments à énergie positive.

 

« C’est un plan qui s’étale sur 35 ans. Les bâtiments vont subir une remise en état entre aujourd’hui et 2050 avec les nouveaux standards écologiques. Vous changez vos fenêtres et vos fenêtres répondront aux nouvelles normes de construction. Notre intention est de capitaliser un maximum sur cette transformation. » 

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