La capitale économique du Viêt Nam, Hô-Chi-Minh, se prépare désormais à rejoindre le rang des villes intelligentes mondiales.
Pollution, qualité de vie, économie, les enjeux sont nombreux
Un article récemment paru sur Viêt Nam News annonce les différents plans de modernisation dont va faire l’objet la ville autrefois nommée Saïgon. Les représentants du gouvernement vietnamien ont ainsi déclaré que le nouveau programme « smart city » avait pour principaux objectifs de réduire la pollution dans Hô-Chi-Minh, d’améliorer son économie et de booster la qualité de vie de ses citoyens.
Cette nouvelle arrive alors que de nombreux rapports indiquent qu’en dépit d’une augmentation significative des revenus générés par les villes intelligentes à travers le monde, peu de gros projets s’intéressent réellement aux problèmes urbains, préférant s’attarder sur la résolution de dossier plus périphériques.
Un nouveau comité de pilotage a été annoncé et se concentrera exclusivement sur le développement d’une carte qui transformera Hô-Chi-Minh en ville intelligente. Le gouvernement a également invité les citoyens à s’impliquer dans le développement de ce projet ambitieux.
« Avec une ville intelligente, les résident joueront un rôle important dans la supervision des activités du gouvernement » a déclaré Nguyễn Thiện Nhân, directeur du Comité central du Fatherland Front, un groupe politique proche du parti communiste vietnamien.
Il annonce que trois parties du programme « smart city » devraient être achevées dans les trois à cinq prochaines années : les services dits intelligents (l’éducation, la santé et le trafic autoroutier), la participation citoyenne à la vie de la ville et enfin un plan pour construire une base de données publique.
Cette base de données autorisera les citoyens, les entrepreneurs, les investisseurs à avoir accès aux politiques de développement socio-économiques de la ville.
Intégrer les nouvelles technologies
D’après les récentes publications du gouvernement, la priorité du nouveau comité sera pour commencer de réduire le gaspillage et les inefficacités de la ville en intégrant les nouvelles technologies à son fonctionnement. Un projet visant à multiplier le nombre de caméras de sécurité et de capteurs pour améliorer le trafic autoroutier a notamment été cité par les responsables du projet.
Hô-Chi-Minh souhaite également mettre en place un réseau de capteurs de données afin de pouvoir davantage gérer la consommation énergétique de la ville ainsi que sa consommation d’eau. L’air et le bruit seront aussi des paramètres étudiés et mieux contrôlés par ce réseau de capteurs interconnectés.
