La Maison Blanche, le Department of Energy ainsi que tous les autres acteurs énergétiques américains ont fait de la résilience des réseaux l’une de leurs priorités. Depuis 2012, plusieurs ateliers de travail et de réflexion ont été organisés sur ce sujet.

Limiter les coupures

« La résilience se définit comme la capacité du réseau de distribution à absorber les chocs et à ne pas connaître de rupture d’alimentation ». Depuis 2012, date à laquelle la définition de la résilience a été élaborée par un groupe de travail du Maryland, ce mot est sur les bouches de tous les acteurs du secteur de l’énergie aux Etats-Unis. En effet, en juin 2013, le Department of Energy a publié un rapport sur la vulnérabilité du réseau électrique face aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles. Et en août dernier, la Maison Blanche a rendu public une étude sur les bénéfices économiques résultant d’une amélioration de la résilience des réseaux électriques aux intempéries météorologiques.

Aujourd’hui, les opérateurs américains se concentrent donc sur l’introduction de nouveaux outils sur le réseau : compteurs intelligents, capteurs… L’Internet des objets ou encore l’automatisation seront donc des secteurs clés, susceptibles de changer en profondeur le métier de gestionnaire de réseau électrique.

Et les smart grids ont d’ores et déjà prouvé leur intérêt. Lors de l’ouragan Sandy, les zones où les réseaux intelligents étaient déjà déployés ont été moins fortement touchées par des coupures. En outre, l’exemple de l’Université de New York, qui n’a connu aucune coupure durant la tempête est édifiant. C’est sa centrale de cogénération qui lui a permis d’alimenter ses 26 bâtiments.

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