Selon un récent rapport publié par l’IET (Institution of Engineering and Technology), la population britannique serait généralement ignorante ou désintéressée lorsqu’il s’agit d’aborder le sujet des « smart cities ». 

Il semblerait que de l’autre côté de la Manche, l’idée d’évoluer au sein d’une ville intelligente et connectée n’ait pas encore atteint un niveau de popularité à la mesure du progrès porté par ces villes de demain. C’est du moins, ce que nous dévoile l’IET dans sa dernière étude.

 

L’organisation démontre une réelle distance entre le peuple britannique et le concept de « smart city ». Et cela, malgré les nombreux efforts du gouvernement britannique pour devenir un champion sur le terrain des villes intelligentes. Cette volonté l’a poussé à débloquer une enveloppe de £50 millions pour financer le développement de technologies appliquées aux « smart cities » afin d’inscrire les zones urbaines dans un modèle plus efficace et plus durable.

 

En 2013, la municipalité de Glasgow s’est vue attribuée £24 millions provenant d’Innovate UK, l’agence britannique dédiée à l’innovation, pour lancer son projet de Glasgow du futur.

 

Les projets de ville intelligente se sont multipliés ces dernières années au Royaume-Uni. Londres, Bristol ou Peterborough ont notamment fait le choix de repenser leur modèle urbain en intégrant des technologies intelligentes.

 

Pourtant, l’étude publiée par l’IET démontre un sérieux manque de connaissances du grand public concernant les « smart cities ». Sur les 531 personnes interrogées, plus d’un tiers n’a pas sélectionné la bonne définition de ce qu’est une « smart city » dans la liste des réponses proposées.

 

8 % pensent que les villes intelligentes sont des villes qui disposent d’une plus grande proportion d’universités et qui ont pour objectif d’attirer les cerveaux, quand un cinquième des interrogés n’était pas sûr de la réponse.

 

Lorsqu’il s’agit de décrire les villes intelligentes, les citoyens n’ont généralement pas su  quoi dire et s’en sont sortis avec des réponses comme « présence du WIFI et d’appareils technologiques ».

 

Les avantages des « smart cities » ont également été questionnés. Au moment de demander aux participants leur opinion concernant les technologies intelligentes, l’éclairage intelligent activé par le mouvement est la réponse qui revient le plus souvent, citée par 29 % des personnes.

 

Seulement 8 % des participants pensent aux véhicules sans chauffeur, aux bus et aux voitures électriques qui peuvent être commandés à l’aide d’un smartphone.

 

 

 

Vers une ville intelligente participative ?

 

Gary Walker, responsable du projet Future City Glasgow Project, a déclaré qu’il n’était pas surpris que les britanniques ignorent encore en majorité les avancées et la nature des « smart cities » puisque c’est encore un concept nouveau.

 

« C’est un réel défi de montrer aux gens le travail effectué. » assure-t-il.

 

Walker argumente en citant une application qui permet aux cyclistes de rentrer leur parcours afin de s’assurer que les routes qui se trouveront sur son passage soient bien éclairées afin de sécuriser au maximum son déplacement. Pour lui, le progrès ne tient pas à la mise en place d’un meilleur GPS mais plutôt aux nombres de personnes qui utiliser cette application.

 

A l’avenir Gary Walker espère que le développement des « smart cities » se fera en concertant davantage les résidents et en leur demandant directement d’identifier leurs besoins.

 

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