Les villes intelligentes se multiplient avec elles des quantités astronomiques d’informations sont produites chaque jour. Ce nombre devrait aller crescendo et laisse à penser que bientôt, seuls les centres de données seront en mesure de contrôler notre empreinte environnementale. 

Vers un « tsunami » de données ?

 

Dans un essai publié sur IT ProPortal, Laurence James, manager chez Netapp, une entreprise américaine spécialisée dans le stockage et la gestion de données, s’intéresse aux villes intelligentes qui font le choix de se tourner vers la technologie SSD (solid-state drive, un matériel informatique permettant le stockage de données sur de la mémoire Flash) pour accompagner la croissance de leurs centres de données.

 

Alors que nous ne sommes qu’au début de l’ère des « smart cities », les craintes se font de plus en plus importantes quant à l’apparition d’un éventuel tsunami informatique déclenché par un trop plein de données lié à la multiplication des appareils connectés dans nos vies.

 

« Pour faire face aux demandes de données quotidiennes d’une ville intelligente, des quantités massives d’informations doivent être stockées à bas coûts, localement et être rapidement accessibles. » explique Laurence James.

 

Repenser les centres de données

 

L’approche actuelle concernant le stockage de masses de données est d’utiliser des vastes fermes de serveurs, grosses consommatrices d’électricité et situées généralement dans des endroits éloignés. James attire l’attention sur le recours à ces fermes de données et explique que ces dernières ne sont en rien compatibles avec les besoins des villes intelligentes, à savoir des informations rapidement accessibles avec un impact environnemental minime.

 

« Un des défis qu’imposent les villes intelligentes aux décisionnaires cachés derrières les infrastructures de stockage de données reste environnemental » explique-t-il. Pour James, l’augmentation des volumes de données stockées va inexorablement impacter l’empreinte environnementale des data centers.

 

La solution pour empêcher que le stockage en masse de données ne devienne contreproductif et nuise à l’effort d’aller vers une société plus responsable et durable pourrait venir des améliorations réalisées sur le terrain des technologies SSD. Toshiba prévoit par exemple que d’ici à 2020, les technologies avancées dans les systèmes SSD permettront de multiplier considérablement les capacités de stockage de données.

 

Un centre de données basé sur des technologies de stockage à base de mémoire Flash dispose des capacités nécessaires pour répondre aux besoins d’une « smart city », même aux moments où l’activité se fait plus intense. Et même si un pourcentage important des données récoltées n’aura aucune utilité, il faut pouvoir disposer d’équipements qui traite, archive ou détruise ces données le plus rapidement possible.

 

Pour être vraiment intelligente, Laurence James rappelle qu’une « smart city » requiert une infrastructure de stockage intelligente, complète et flexible.

 

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