A mesure que le nombre de véhicules autonomes et les investissements dans les « smart cities » progressent dans le monde, certains experts attirent notre attention sur la nécessaire synchronisation qui doit exister entre ces deux phénomènes.

Collaborer pour garantir l’efficacité des nouvelles solutions

 

Un article paru sur IT Online revient le travail effectué par l’International Data Corporation (IDC), une société américaine spécialisée dans les études de marché pour le secteur des technologies de l’information et des télécommunications, et s’intéresse plus particulière au rapport intitulé « Collaboration Between Automotive OEMs and City Leaders for Implementing Connected Car and Smart City Solutions » (Collaboration entre les équipementiers automobiles et les leadeurs municipaux pour mettre en place les voitures connectées et des solutions de villes intelligentes, en français).

 

Dans cette étude, IDC analyse l’interaction qui existe entre ces deux technologies transformationnelles majeures à l’origine de hauts niveaux d’investissement.

 

Les dépenses globales concernant les voitures autonomes devraient atteindre les 29,6 milliards de dollars d’ici à 2017. Quant aux gouvernements du monde entier, ils prévoient d’investir pas moins de 16,5 milliards de dollars pour développer les systèmes de transport intelligents dans cette même période.

 

IDC explique alors que les dirigeants d’entreprises spécialisées dans les technologies de voitures connectées ont tout à gagner à collaborer avec les gouvernements pour favoriser les avancées en matière d’environnement urbain.

 

Les professionnels de cette nouvelle mobilité doivent travailler de concert avec les pouvoirs responsables de la mise en application des programmes smart cities afin de créer des solutions efficaces qui permettront de garantir un impact positif sur le trafic autoroutier, la sécurité routière, le design des voitures ou encore l’environnement, tout en mettant en place des services à forte valeur ajoutée pour les citoyens.

 

« Les voitures connectées ont atteint la masse critique et leurs interactions avec les infrastructures de transport au sein des villes intelligentes doivent continuer », explique les auteurs du rapport Heather Ashton et Ruthbea Yesner Clarke.

 

« Les équipementiers automobiles et les responsables derrière les smart cities ont besoin d’intensifier leur collaboration pour accroître les capacités  des voitures connectées et le lancement de nouveaux services qui permettront d’asseoir une mobilité à la fois innovante et durable ».

 

Google vs Toyota

 

Les recommandations de l’IDC arrivent au moment où de nombreux rapports se font l’écho de forte prévision de croissance quant aux revenus générés par les smart cities, certains experts tablant sur une augmentation de l’ordre de 89 millions de dollars d’ici 2025. Malgré cette envolée, la majeure partie des dépenses concernerait des initiatives qui ne s’attaqueraient qu’en surface aux réelles problématiques urbaines, au profit de difficultés plus périphériques.

 

La filière des voitures connectées assiste actuellement à une course internationale qui voit des géants technologiques comme Tesla ou Google affronter des constructeurs automobiles traditionnels pour parvenir au modèle de voiture intelligente qui saura démocratiser une bonne fois pour toute cette innovation.

 

En attendant, les propositions de véhicules autonomes se concentrent davantage sur l’aspect technologique qui saura les rendre autosuffisantes en milieu urbain et moins dans la façon de les intégrer de manière plus globale à un nouveau modèle de ville intelligente. 

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